Faire du Grand Ouest le territoire numérique de demain

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Portrait d’adhérente #11 : Karen Quintin, responsable du campus de Quimper, ENI Ecole informatique

Qui dit nouvelle année, dit nouvelle série de portraits d’adhérents pour aller à la rencontre de celles et ceux qui font vivre ADN Ouest par leur engagement bénévole.

Nous rencontrons aujourd’hui Karen Quintin, responsable du campus de Quimper d’ENI Ecole informatique et membre du groupe de bénévoles qui anime le pôle territorial ADN 29 depuis son lancement en 2020.

Karen Quintin, responsable du campus de Quimper chez ENI Ecole informatique

Présentez-vous et votre métier

Le numérique est une passion pour moi depuis que je suis toute petite : fille d’un instituteur, j’habitais dans une école et j’avais une salle informatique pour moi toute seule. Je passais mon temps dans cette salle à jouer avec des petits programmes qui m’ont permis de découvrir les débuts de la programmation.
 
Après des études scientifiques, j’ai effectué mon stage de fin d’études au CEDRE à Brest, grâce à ma double compétence en chimie et en informatique. Je m’occupais de leur site internet au moment de la pollution de l’Erika. Je suis vite devenue responsable du service information, en charge de la valorisation des connaissances sur les pollutions accidentelles des eaux et des moyens de lutte au travers de sites Internet et de bases de données spécifiques à la gestion de crise. 
 
Après 15 années à travailler à l’échelle internationale, je suis arrivée à l’ENI Ecole informatique en 2017. Le campus de Quimper avait ouvert en 2016 et était géré depuis Rennes. J’étais la première salariée sur place et aujourd’hui on est 4. Il y a beaucoup de besoins d’entreprises sur le territoire et c’était une demande de la Région Bretagne d’implanter une école informatique sur Quimper pour rayonner sur la pointe bretonne. Nous avons maintenant 6 promos d’alternants, 2 de formation en continue et des formats plus courts, type POE Java ou Help Desk, pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises. 
 
L’ENI fait monter en compétence des publics jeunes en poursuite d’études via l’alternance et aussi des publics en reconversion au travers de formations Bac +2 à Bac +5 reconnues par l’état, ou de formations courtes et qualifiantes. Nous poursuivons le même objectif pour ces deux types de public : les rendre compétents et opérationnels en entreprise dans les domaines du développement informatique (sites Internet, applications mobiles, logiciels), de la data, de l’assistance utilisateur, du système et du réseau et de la cybersécurité.

Qu'est ce qu'ADN Ouest vous a apporté en 2021 ?

J’ai entendu parler d’ADN Ouest dès que je suis arrivée à l’ENI, puisque les campus de Rennes et Nantes sont adhérents depuis plusieurs années. 
 

ADN Ouest m’a apporté des rencontres conviviales avec des acteurs et actrices du numérique et pour moi, il est très important de se connaître entre professionnels du numérique pour travailler ensemble, comme c’était le cas quand je travaillais dans le milieu scientifique à l’international.

Bien se connaître rend les échanges plus faciles et notamment pour renforcer nos liens avec les entreprises du secteur du numérique qui cherchent à recruter nos apprenants.es en stage, alternance ou en emploi.

2021 c’est la première année où ADN était vraiment présent sur le Finistère et je fais partie du GT d’animation du territoire. Le lancement s’est fait fin 2020, en plein confinement, mais le groupe fonctionne bien parce qu’il y a un vrai besoin sur le territoire. 

J’ai eu la chance de participer à l’ADN Cup qui a réuni tous les animateurs des pôles territoriaux et qui m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes sur un bateau. ADN Ouest c’est du professionnalisme dans les événements organisés, toujours avec une bonne ambiance.

Qu'est ce que vous allez apporter à ADN Ouest en 2022 ? 

J’aimerais continuer à accompagner les entreprises pour les aider à trouver leurs futurs.es collaborateurs.rices et partager un domaine qui me passionne auprès des plus jeunes, notamment les jeunes filles ! 

Quand j’étais étudiante au début des années 2000 nous étions 3 filles sur une promo de 40. A l’époque je ne me suis pas rendue compte que c’était un métier d’hommes, même au cours de ma carrière au CEDRE,  mais en rentrant dans une salle de cours à l’ENI ça m’a marqué. 
 

J’ai envie de contribuer par mes actions à plus de mixité dans le numérique. Le besoin de diversité dans les métiers est une réalité. Il me semble indispensable d’avoir des profils différents autour d’une table pour faire avancer les projets et confronter les points de vue. 

Girls’R Coding est un beau projet qui se concrétise enfin dans le Finistère, après avoir été décalé à cause du covid. Il aura lieu à Pont Aven et Concarneau au printemps, et je suis ravie d’aider les collégiennes à envisager de travailler dans le numérique, à passer du côté utilisatrice au côté actrice des technologies qu’elles ont entre les mains.

Quel conseil pourriez-vous donner aux entreprises qui hésitent encore à nous rejoindre ?

Je leur ferai remarquer l’importance de bien connaître les acteurs du numérique, en particulier sur notre territoire à la Pointe de la Bretagne, notamment si une entreprise a besoin de recruter. C’est le bouche à oreille et le réseau qui leur permettra d’avoir des avis et des conseils sur les talents locaux. 

Je soulignerai également l’importance du réseau pour développer son activité dans un monde économique en pleine révolution numérique, et aussi pour être bien entouré en cas de crise (cyberattaque notamment).
 

On dit qu’il y a 2 types d’entreprises : celles qui se sont fait attaquer et celles qui vont se faire attaquer, et quand ça arrive c’est important d’avoir des gens de confiance, des gens qui l’ont vécu pour nous accompagner, et nous partager leurs conseils. 

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