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[ADN Booster] Quand une startup et un partenaire du programme travaillent ensemble

Serge Landerretche est Product Manager chez Oceanet Technology et Antoine Girard est CTO au sein de la startup Boost My Mail.

Oceanet Technology et Boost My Mail Serge Landerretche, Aurore Viaud (Program Manager d'ADN Booster) et Antoine Girard
Serge Landerretche, Aurore Viaud (Program Manager d'ADN Booster) et Antoine Girard

Comment vous êtes-vous connus ?

Antoine :

Il y a 1 an et demi, nous cherchions un moyen d’être accompagné pour mieux « comprendre » ce que nous étions en train de vivre et nous aider à lever la tête. ADN Booster est sorti du lot pour plusieurs raisons : accompagnement à 360° et qualité des experts, proximité, bons échos de bouche à oreille, esprits bienveillants et enthousiastes. Nous avons candidaté et avons été retenus dans la promo Été 2018.

J’ai rencontré Serge lors de la phase « piscine » qui consiste en un audit intensif sur toutes les dimensions de l’entreprise en deux jours (Vision, stratégie, marketing, compta, RH, technique, pitch, ambition, management, sécurité, gestion…). Suite à cela nous avons échangé régulièrement, pour aborder certains sujets touchant au développement de Boostmymail et profiter de la longue expérience professionnelle de Serge ; c’est devenu un peu un mentor sur des sujets divers et variés par la suite…

Serge :

Effectivement, l’accélérateur d’entreprises innovantes du secteur numérique est un excellent radar de solutions de digitalisation à fort potentiel. Depuis 12 saisons, Oceanet Technology accompagne les startups dans la mesure de leur maturité Cloud / Datas / Sécurité. Apporter l’expertise aux startups participe à la volonté de l’entreprise de « renvoyer la balle » après de nombreuses années pendant lesquelles nous avons nous-aussi fait appels aux dynamiques d’entraides. C’est un juste retour des choses, et cela participe à la dynamique économique locale. C’est également une énorme source d’énergies, d’idéation, de veille technologique … que j’utilise dans ma fonction de product manager pour adapter nos offres à nos futurs clients. Boost My Mail est un projet innovant devenu spin-off. Cela a fait toute la différence dès le début. Après avoir rencontré Antoine et Arnaud lors de la « piscine », j’ai tout de suite identifié un projet bien maîtrisé, plutôt sain dans son développement, respectueux des bonnes pratiques. Boost My Mail était déjà en « gestion de risques » : les quelques écarts existants étaient le fruit de choix déterminés et non d’oublis ou méconnaissance. Antoine fait preuve d’un pragmatisme et de beaucoup de calme, ce qui n’est pas toujours le cas de nos startups. Nous avons sympathisé et nous avons ainsi pu échanger de manière plus approfondie que d’habitude sur nos expertises mutuelles en sécurité informatique.

Pourquoi passer d’une relation Expert/Boosté à Client/Fournisseur ?

Serge :

Plusieurs raisons … mais la première était de rationaliser nos efforts pour l’animation marketing. Nous utilisions un générateur de signatures mails statique sur un intranet. A chaque évènement, nous devions demander aux collaborateurs d’aller mettre à jour leur signature et nous assurer qu’ils ne laissaient pas des signatures de mail obsolètes. La solution BoostMyMail répond à nos attentes : simple à déployer, rendant possible la maîtrise de l’image de marque sur chaque email sortant de l’entreprise, sans concéder à la sécurité (le système tire les signatures d’un serveur externe) et sans risque d’indisponibilité (si toutefois le service est indispo, la mise à jour d’un visuel est différée de quelques heures). Deux autres points forts étaient attendus : le prix (raisonnable) et la capacité d’intégrer la signature tant dans Outlook que dans nos applications de ticketing.

Antoine :

Le service que nous proposons est universel : une plateforme SaaS à destination des équipes Marketing/Communication qui centralise et automatise la gestion des signatures mail pour transformer le mail du quotidien en un canal de communication via le pilotage de bannières de communication ciblées et planifiées. Aucune raison de ne pas équiper un interlocuteur privilégié ! De plus, à notre échelle, travailler avec un acteur local ETI comme Oceanet Technology est à la fois une fierté, une validation du besoin d’un tel outil pour les entreprises et une validation de notre savoir-faire. Assez naturellement donc, nous avons évolué vers une relation Client/Fournisseur.

Comment vivez-vous ce projet ?

Serge :

Plutôt bien. Cela n’a pas avancé aussi vite que prévu … mais avant tout pour des raisons d’organisation interne.. Après avoir passé le stade du POC et de l’expérimentation sur un groupe, la solution va être déployée sur l’ensemble de nos collaborateurs. Nous ne sommes pas vraiment dans une relation client/fournisseur habituelle et nous accordons plus de souplesse dans la gestion du projet. Ce qui est amusant c’est que notre réflexe « expert » persiste : lorsque nous rencontrons sur un dysfonctionnement ou sur une évolution du périmètre, nous dépassons le stade du ticket pour entrer dans une phase d’échange en suggérant des pistes.

Antoine :

Bien, merci ! Équiper une entreprise comme Oceanet Technology est enrichissant à plusieurs égards, cela permet de :

  • s'inspirer des process (managériales et/ou techniques) et des savoir-faire organisationnels pour les appliquer à notre échelle ; cela nous aide à anticiper la suite, à être "scalable",
  • progresser plus vite en détectant des besoins spécifiques que l'on peut ensuite industrialiser,
  • accéder à des nouveaux cercles/réseaux ; qui peuvent être directs et/ou indirects.

De plus, cette relation antérieure nous engage différemment que pour un Client « lambda ». Je parlais de fierté tout à l’heure ; j’ai encore plus particulièrement à cœur de rendre un service de qualité et je m’enquiers régulièrement de savoir si les équipes techniques gagnent du temps à ne plus faire une tâche rébarbative, si les équipes marketing prennent l’habitude de s’appuyer sur ce nouveau levier de conversion et y voient l’intérêt escompté et enfin si la direction note une uniformisation et un respect de l’image de marque de leur entreprise.

Quelle est la valeur ajoutée « business » d’ADN ?

Antoine :

La force d’ADN, à mon sens, est la qualité de son réseau. C’est d’avoir réussi à fédérer et régulièrement réunir des personnes à l’écoute, des personnes toujours prêtes à donner des conseils bienveillants, des représentants de tous secteurs d’activité et de toute taille de structure. Pour nous, jeune et petite entreprise, c’est une réelle aubaine de pouvoir évoluer dans ce cercle pour parler de notre plateforme Boost My Mail. Mais aussi de pouvoir confronter une idée, valider une intuition. Ou encore atteindre un interlocuteur par la magie du « ah oui, j’le connais ! »…

Serge :

ADN est un des rares écosystèmes à permettre une mixité de taille d’entreprises. Autour de thématiques techniques ou économiques, on retrouve un grand nombre d’acteurs issus aussi bien de consultants indépendants, de PME régionales, de grands comptes, de startups … Cela donne une grande richesse à la qualité des débats et permet de mixer innovation, dynamisme et séniorité. Pour Oceanet Technology, c’est l’occasion de bien appréhender l’évolution des technologies, méthodes projets et thématiques. Quelques mois plus tard, nous savons que nous retrouverons ces même sujets au sein de nos clients, PME et ETI. C’est aussi parfois un moyen d’être mis en relation avec quelques grands comptes : les startups décrochent assez souvent des expérimentations et reviennent vers nous lorsque les exigences sécurité augmentent.

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