Faire du Grand Ouest le territoire numérique de demain

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Portrait d’adhérent #1 : Christophe Bartheau, DSI de La Mie Câline

Pour démarrer 2021 du bon pied, nous avons décidé de réaliser une série de “Portraits d'adhérents” qui reviennent avec nous sur leur année 2020 : comment ils se sont adaptés à la situation, quels ont été leurs succès et ce que le numérique leur a permis de réaliser. 

Nous rencontrons aujourd’hui Christophe Bartheau, Responsable des Systèmes d’Information de la SAS Monts-Fournil, plus connue sous le nom de “La Mie Câline”. La Mie Câline est née d'une histoire familiale vendéenne ancrée sur son territoire. La franchise représente aujourd’hui 5 grands métiers, 2200 collaborateurs et 240 magasins répartis partout en France, avec 8 à 10 ouvertures par an. 

Christophe Bartheau, DSI de La Mie Câline

Bonjour Christophe, pouvez-vous nous présenter votre métier en quelques mots ?

Je travaille au sein de l’équipe informatique depuis 20 ans et suis DSI de la Mie Câline depuis 15 années et adhérent chez ADN Ouest depuis 2007. Cette fidélité à ce poste s’explique par la dynamique et la diversité des projets de l’entreprise et les challenges permanents à relever. La Direction des Systèmes d’Informations de la Mie Câline est composée d’une équipe de 4 personnes : un administrateur réseau, 2 chargés de projets et assistance (retail, poste travail) et moi-même. Nous travaillons sur deux grands axes : le retail et l’industrie.
Je m’occupe aussi de la cartographie des projets plus transversaux du groupe au sein d’un portefeuille dédié.

Comment le numérique vous a aidé à traverser l'année 2020 ?

Pendant le confinement, les SI ont été révélés et accélérés. Notre infrastructure et notre résilience face aux besoins des clients ont été révélés et confirmés : nous avons su réagir et nous adapter.
Côté retail, les démarches d’intégration du e-commerce se sont renforcées. Il faut savoir que nous étions à -70% de notre CA pendant le 1er confinement. Le click & collect ne fait pas tout, mais nous a permis de confirmer ou réfléchir à nos prochaines évolutions. Nous subissons de plein fouet la fermeture des magasins dans le centre-ville, surtout pour les grandes villes, car beaucoup de personnes sont en télétravail : il y a donc moins de passage et donc moins d’achats d’impulsion. Habituellement,  nos clients peuvent venir acheter une baguette et repartir avec une viennoiserie. C’est moins le cas aujourd’hui.
 

Notre problématique est de trouver d’autres leviers de croissance en passant par de nouveaux modèles de vente comme le click & collect par exemple. Nous testons aussi la commande/livraison avec des partenaires de type Uber Eats, Deliveroo ou Just Eat.

Deux autres axes ont également été renforcés pendant le confinement : la cybersécurité est vraiment ancrée dans la stratégie maintenant et l’informatisation des outils industriels se développe de plus en plus avec la robotisation des moyens de production.

Quelles bonnes pratiques pouvez-vous partager avec le réseau (succès, adaptations, améliorations)

Nous avons été tous forcés de nous adapter face à cette crise sanitaire, et cette capacité d’adaptation nous a aussi apporté de l’agilité. Aujourd'hui nous sommes capables d’ouvrir des budgets ou projets que nous pouvons rapidement fermer ou réorienter en cas de besoin. La crise a également passé au révélateur nos partenariats : les liens avec nos partenaires techniques, logiciels, transporteurs...se sont vraiment trouvés renforcés.
 Le numérique nous a permis de nous rapprocher de nos équipes réparties sur l’ensemble du territoire. Notre plateforme collaborative a pris toute sa valeur maintenant : nous avons pu constituer des groupes de travail à distance, stocker nos documents plus facilement et prendre de nouvelles habitudes pour travailler ensemble. La possibilité de faire des visios presque toutes les semaines avec les magasins qui sont éloignés facilite la mise en place de rendez-vous plus réguliers mais moins longs : cela oblige aussi à aller à l’essentiel.

En fin de compte, l’important pour nous c’est d’accompagner les projets de nos équipes métiers. Il faut être proches et à l’écoute de leurs besoins, mettre en valeur ce que la DSI peut leur apporter et ainsi synchroniser le SI à ces attentes. Nous sommes là pour les aider à trouver la solution qui convient à leur cas d’usage.

Quel conseil pourriez-vous donner aux entreprises de votre secteur qui se demandent ce que le numérique peut leur apporter ?  

Je n’ai pas de conseil à donner, je voudrais seulement partager ce que j’ai appris : l’importance de la veille active pour se tenir informé, notamment à travers des réseaux comme ADN Ouest. Il est important de renforcer les échanges avec ses alter-egos car le partage d’expérience accélère la faculté à prendre du recul. Je participerai au cercle des DSI des Pays de la Loire pour la première fois en janvier prochain et j’en suis très content.

C’est dans le collectif qu’on verra le bout du tunnel !

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