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Portrait d’adhérent #14 : Philippe Aïn, fondateur de Tridan

Pour aller à la rencontre de celles et ceux qui font vivre ADN Ouest par leur engagement bénévole, nous poursuivons notre série de portraits d’adhérents avec Philippe Aïn, Fondateur associé chez Tridan, passé par ADN Booster en 2020 et animateur du pôle territorial ADN 49.  

Philippe Aïn, fondateur de Tridan

Présentez-vous et votre métier

J'ai un parcours classique issu d'une école de commerce. J’ai su très tôt que je voulais suivre la voie de l’entrepreneuriat, avoir un métier qui m’offrirait toute la liberté des possibles et qui me permettrait de créer, de marquer de ma pâte ce qui me tenait à cœur. J’ai créé ma première entreprise à 25 ans : il s’agissait d’un site e-commerce de décoration du monde.

Après 3 ans sur ce site, les réseaux sociaux sont arrivés en France, et on les a fortement utilisés pour se rendre visible. Cela a généré beaucoup de demandes de conseils de partenaires qui voulaient notamment avoir leur landing page sur Facebook comme nous. En 2010 j’ai donc fondé l’agence social media Komunity web, pour gérer les réseaux sociaux des marques, qui existe toujours aujourd’hui. 

En 2015, j’ai fusionné avec Patrice Calvez que j’avais rencontré en arrivant sur Angers en 2009. Il avait déjà son agence e-commerce Stafe et en collaborant sur plusieurs projets avec eux, l’activité de Tridan a émergé. Depuis 10 ans nous créons des sites e-commerce pour le compte de clients industriels qui se sont retrouvés à recruter des collaborateurs sur des métiers du digital dont ils maîtrisent que rarement les compétences. Ils nous ont remonté un besoin d’avoir un référentiel pour évaluer les compétences digitales d’un candidat avant de pouvoir le recruter. C’est comme ça qu’est né l’outil Tridan : une solution qui permet d'évaluer les compétences opérationnelles en marketing digital.

Cette année, nous allons sortir Tridan MB (Marque Blanche) : nous avons beaucoup de demandes de personnes intéressées par l’algorithme de notre outil et son moteur de rendu mais qui veulent évaluer d’autres compétences que celle du digital. Avec cette nouvelle plateforme toute structure pourra créer ses propres tests pour les revendre ou les faire passer dans le cadre de recrutement, de cartographie de compétences pour flécher de la formation ou pour créer un test d’évaluation de compétences pour les traditionnels entretiens individuels annuels. 

Qu'est ce qu'ADN Ouest vous a apporté en 2021 ?

Je vais tricher un peu et remonter à notre passage par ADN Booster qui nous a permis de nous confronter à différents métiers, de structurer notre démarche et notre vision dans les ateliers. 

Cet accompagnement nous a permis d’avancer plus vite sur pas mal de sujets, de rencontrer des clients et des partenaires avec qui nous avons travaillé par la suite. Cela nous a confirmé que nous étions sur la bonne voie.

Je connaissais déjà ADN Ouest, avant cela mais il n’y avait pas de relais sur Angers à cette époque, jusqu’à ce que Sébastien Chaslin décide d’animer le pôle territorial angevin. Notre passage par le Booster à ce moment-là nous a permis d'accéder au réseau à ADN Ouest, et c’est comme ça que j’ai commencé à m’y investir.

ADN Ouest m’a permis de rencontrer des personnes, de me faire un réseau, de découvrir des gens, comme Frédéric du Labo d’IA de l’Université d’Angers avec qui on aimerait travailler ou comme Jean-Charles et Pierre de Cross Data qui nous ont permis de lancer le test de Data Scientist. 

J’aimerais maintenant m’investir davantage dans les communautés, en particulier celle dédiée au numérique responsable, puisque l'accessibilité de nos services fait partie intégrante de notre projet sur Tridan pour notre référentiel France Compétences. Je fais partie aussi de la CPME (au CA), du réseau Entreprendre (membre et accompagnateur) et EdTech Grand Ouest (commission communication)

Qu'est ce que vous allez apporter à ADN Ouest en 2022 ? 

Toute mon aide sur l’ADN Festival sur le projet d’Escape Game Cyber en partenariat avec les étudiants de l’ESAIP, et j’aimerais contribuer à l’organisation d’une nouvelle ADN Cup pour les animateurs de pôles territoriaux.

J’ai également organisé une table ronde RH sur les talents du numérique avec Selim El Amouri qui a permis de présenter les résultats de l’enquête ORCN 2021 et de confronter les visions et retours d’expérience autour du recrutement dans le numérique. 

Quel conseil pourriez-vous donner aux entreprises qui hésitent encore à nous rejoindre ?

J’en ai déjà convaincu quelques-unes de participer à ADN Booster, et elles ont à leur tour relayé ce programme, qui est vraiment de qualité. Je vais donc continuer à être ambassadeur de cet accélérateur de startups par lequel je suis passé. 
 

A celles et ceux qui hésitent, je leur dirai de venir au moins à un afterwork, au pire ils repartent avec une bière, au mieux ils repartent avec un réseau. Ils y trouveront beaucoup de bienveillance, de convivialité, beaucoup d’échanges et peu de non-dits. L’idée est de faire avancer les lignes sur ce grand réseau du numérique, de participer à la diffusion, l’évangélisation, la digitalisation de manière générale en France. 

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